mon W.E. d'ouverture

Salut à tous,
Comme tout le monde le sait bien, ce week-end du 14-15mars, c’était l’ouverture dans 77 départements de France.
Le samedi je sors sur la Drôme avec Yvon biensûr, une rivière magnifique qui mériterait d’être entretenue, avec une souche de poissons sauvages de toute beauté. En effet, sur certains calmes de ce cours d’eau qui fait environ 4 ou 5 mètres de large, la végétation fait des voûtes, qui ne laissent pas la place pour un moucheur de lancer. Et pourtant, il dois y en avoir des gobages…
Je commence ma prospection avec un streamer monté exprès pour le grand jours, qui au bout de 2h de pêche n’aura même pas sentit la mâchoire d’une truite lâchée. Je passe en grosses nymphes, mais toujours rien… je baisse un peu les bras, et je finirais par prendre 3 truites lâchées, cela ne me remplis pas. Mais ce qui me rempli c’est d’avoir passé une matinée au bord de l’eau avec un grand père de cœur. De réentendre le clapotis de l’eau sur une tête de courant, ou encore le brouaah d’une cascade.

Les niveaux sont plus que correct pour un début de saison en normandie, ce qui laisse espérer de belles sorties en wading sur nos grande rivière, en noyée, d’ici une semaine si cela ce maintient.

Je rentre chez moi, et raconte ma pêche à mon père qui n’a décidément pas de chance avec cette maladie qui « l’immobilise » en quelques sorte, et avec ce travail très (trop je trouve) prenant, qui le fatiguent tout les deux… Il me manque au bord de l’eau.

Dimanche, je télécharge une nouvelle arme de pêche, ultra supra sophistiquée, et oui je parle de……… Google Earth, qui est fabuleux pour trouver tout les points d’eau dans votre coins. Je cherche un peu et je trouve un coins sympas qui devrait être dépourvu de la cohue du 14mars. Mais nan… je n’irais pas là,  maman trouve une jolie balade qui longe la Vire, avec un peu de chance un courant me permettra de prospecter avec ces diaboliques, grosses noyées!
Dans la voiture, je prépare les BDL et il fait chaud. Beau et chaud. cette sensation de chaleur me pousse à mettre une pointe en 12/100 juste pour le plaisir de sentir un fil fin dans mes mains, cette sensation de légèreté et de chaleur me propulse dans la belle saison… Je sais bien que le 12 sera trop jute pour cette ouverture.
Bingo arrivés les lieux, un joli courant, et pas un seul pêcheur, sûrement car aucunes truites ne fût lâchées ici. Cette fois, mon papa est là. On observe, pas de gobages, c’est bon, j’ai les grosses noyées, je prépare les BDL en 16/100 et on peu commencer.
Je suis assez mal à l’aise parce que mon père m’a laisser prendre ses waders. jJ vous explique, en un an, je suis passé du 37 au 42 en pointure de pieds… donc les waders que j’avais avant comment dire, ne me reçoivent plus. Et comme mon père a des waders en 41, il me laisse les prendre. Mais là, il était aussi là pour pêcher, et ça me gène de l’empêcher de rentrer dans l’eau, rien que pour les sensations. J’ai l’impression de lui voler tout ça.
Je rentre alors dans l’eau pour faire la partie haute du courant , et je lui laisse la partie basse juste avant l’accélération, car je sais que sans être dans l’eau, c’est ici qu’il a le plus de chances de toucher un poisson.
On commence à prospecter, et même si la zone ne doits faire que 30m sur 20m on y passe du temps, car on aime sentir nos mouches travailler sous l’eau, vivre sous l’eau, sentir la soie qui tire un peu avec le courant, tricoter, faire de petit gestes assez lents avec le scion pour faire vivre encore et toujours nos grosses imitations. Au bout d’une demi heure de prospection je pense, son BDL s’emmêle, j’ai peur que se soit de ma faute, j’ai dû mal l’équilibrer au niveau des mouches, la potence devait être un poil trop lourde, et pendant le lancer elle à dù rejoindre celle de pointe… J

’ai une première tape, une sorte de frétillement très, trop rapide que je ne peux ferrer, ça me parait petit, mais j’y crois tellement fort à ma première truite. 
Le temps qu’il retourne à la voiture prendre ses lunettes pour essayer de démêler, je continus de prospecter, je descends petit à petit, jusqu’à l’avant accélération (nouveau terme technique 😉 ) et forcément… tape, poisson qui se fer tout seul, et jolie combat, j’avous être assez surpris par rapport à la taille du poisson. Au début après ses cabrioles, je la trouvais très blanche, je l’ai même prise pour un chevesne, mais non, c’est bien une truite, la truite, la première truite de la saison, la première truite fario de la saison. Elle fais environs 20-25cm, je la laisse dans l’eau pendant 30sec au creux de l’épuisette pour la montrer à mon père, et puis, "à elle la liberté". la première

(je laisse la photo en petit car elle parait plus nette, elle est prise avec mon portable…)

Dans ce coins, que je trouve bien vide de pêcheur pour l’ouverture, je me dis qu’elle pourra bien grandir.
Je remets mes mouches à l’eau, à un mètre de moi pour refaire le BDL de mon père, et puis pendant que je fais les nœuds, le scions doit faire nager mes noyées,. Au moment où je finis d’accrocher la dernière mouche, j’ai une grosse tape que je sens dans mon coude, beh oué, parce que je tenais ma canne sur mon coude le temps de refaire le tout. Je relance histoire de pouvoir rembobiner ma soie et boom! Retape, et la truite se décroche, je sais pas pourquoi mais en 5 minute j’ai touché un max de poissons…
Je sort de l’eau pour lui laisser la fin à prospecter. Je lui laisse aussi ma canne, comme ça il est sûr d’avoir les même mouches avec la même plombée, et le même bas de ligne.
Pas de chance pour lui, il ne touchera pas de poisson, et nous n’en toucherons plus jusqu’à la fin.

Je finis ma journée un peu dans les vapes, en train de rêver car oui, c'est bien la première fois que je prends une truite en début de saison. Les sentiments un peu mitigés, entre la folies, et puis les remords de ne pas avoir laisser mon père pêcher dans les meilleurs conditions.

 Je vais finir sur deux trois choses.

-tout d’abord je voudrais dire merci à mon père car il m’a « donner » ,je dois dire toutes ses sensations, en prêtant ses waders etc.… il a fait que mon ouverture à était parfaite.

– ensuite, je voudrais dire à tout ceux qui ont eux la chance de prendre une vrais sauvage le jour de leur ouverture, que c’est un privilège, que de pouvoir être gâter ainsi, et de commencer le plat par ce magnifique déssert c’est  une grande aubaine. Donc il ne faut pas négliger cela.
Et que tous ceux qui n’en on pas fait, que je les comprends grandement, car cela m’arrive à chaque fois 🙂


– et pour finir, papa: la prochaine fois, si on a pas encore un waders chacun, tu n’as pas le choix, c’est toi qui le prend! 😉

Merci à tous ceux qui me lisent jusqu’ici

Bye
julien

 Smile

6 commentaires.

  1. salut,
    merci vinnce 🙂
    et papa, oui, il le faut!!!
    merci
    bye
    julien

  2. carpe koi est devenu
    petit poisson rouge n'est plus
    Moi aussi, il faut que je surveille mes pompes et fringues car le fiston guette tapie dans l'ombre
    belle news

  3. salut stef, mdr la grosse faute, j'ai relus vite fais, et je vois que c'est blindé, j'en corrige quelques unes 😉
    bye

  4. slt julien
    tkt pas je pense qu'il y en aura d'autre de prises sauvage et de commencer le plat par le dessert^^
    ++

Commentaires clos.