bonjour à tous,

La saison de pêche en mer a déjà commencée depuis 2/3 mois, le temps qui m’était donné n’était pas suffisant pour que je puisse rédiger correctement un article, mais maintenant, c’est bon!

On pourra dire tout ce que l’on veut, se mettre vraiment à la pêche en mer prend du temps. Lancer une mouche, prendre ses premiers « pin’s » (petits bars) ou autres maquereaux sera assez aisé. Mais par la suite, il faudra aller plus souvent au bord de l’eau, essayer de comprendre la mer comme on peu lire une rivière. Suivez votre instinct en ce qui concerne les spots, sans oublier les règles de bases. voyagez léger, pour prospecter le plus possible, et soyez attentif à tout, que ce soit l’activité des poissons ou la manière dont vous strippez. Ce sont là les seuls conseils que je peux réellement vous donner, je pense que s’approprier le milieux marin a l’aide d’un fouet est quelque chose de très personnel. Chacun aura sa mouche miracle, qu’elle soit imitative ou incitative, et pourtant elle n’inspirera peu être pas du tout un autre. Bien souvent votre mouche miracle sortira de vos ateliers, aura été fabriquer et innovée au fil des sorties, et l’aboutissement sera sans aucun doute celui en lequel vous aurez le plus confiance. Et comme vous le savez, la bonne mouche c’est celle en laquelle vous avez le plus confiance.

La mienne, c’est un clouser jaune et blanc, avec un peu de fibre DNA dedans, tout bêtement! Jusqu’ici, il prend dans toute les conditions, par tout temps, et à toute heure.

Ça fait maintenant 3ans que je peux dire que je m’investit vraiment pour là pêche en mer à la mouche, et vraiment, les résultats sont impressionnants. Nous prenons bien plus de poissons que les pêcheurs au leurre. Il est vrai qu’au début, la taille moyenne chute un peu (entre 30 et 40 cm), puis avec le temps, en se perfectionnant, quand le poisson est présent, la moyenne peu dépasser les 45, et les poissons trophées atteindre les 70/80cm voir plus dans les cas extrêmes. Tout ça bien souvent sur une soie de 8!

Beaucoup de blabla pour dire que chacun se fera son idée, mais que cela prendra surement un certain temps. L’océan est grand et les opportunités nombreuses. En Bretagne, maquereaux, lieux, bars, et pourquoi pas dorades royales et bonites, et dans le sud, je me laisse rêver de maigre de 15kg, de coryphènes, et là oui des bonites!

Un dernier mot pour terminer ce cour article qui n’apporte pas grand chose je vous l’accorde, sur le no-kill en mer. Je sais que pour certains le cap est assez dure à passer, mais il est aussi essentiel de préserver le bar par exemple que la truite. Entre les pollutions de rivières et la pêche sur les frayères bretonnes, le combat est le même..

Sur ce je vous laisse les dernières photos que je n’ai pas pu caler dans l’article, en espérant vous croiser sur l’eau, ou au bord, et que la pêche en mer séduise le plus puriste des nympheur!

ciao les gars!