GOUMOIS

Salut à tous J ,
Je me reprend, deux jours avant le départ, rêveur, excité, je vais à Goumois les mecs! Les derniers petits coups de fil à Fabrice (squamish) que je remercie pour son super travail pour que la canne de mon père arrive à temps pour le voyage! Tout semble impec, on peu y aller, le moulin du plain avec le père Choulet (comme ils disent là-bas) nous attend, avec le Doubs et ses truites!

Dimanche matin 9h30, on décolle. On passe prendre Yvon et c’est parti; Il connais déjà très bien le coin donc nous avons de quoi parler pendant les 7heures de route. Dans ma tête, c’est plein de poissons, mordeurs et en permanence. Mon mentor (Yvon) me préviens, « c’est Goumois, les poissons ils sont là, mais tu ne les fera pas le premier jour », forcement je crois le contraire et pense faire un poisson au premier coups du soir! Mon père lui, reste normale, je sais pas comment il fais, mais il reste calme… Le Doubs approche à grands pas, le voyage dure trop longtemps, les 43 derniers kilomètre sont plein d’excitation!

On y est, Mr coulé est là, avec un visage plein de sympathie, les retrouvailles entre Yvon et le personnelle de l’auberge après 15ans m’émeuvent un peu. L’ambiance est chaleureuse et détendue, tout pour être dans la bonne humeur! Nous mangeons vers 19h30 après avoir pris les permis de pêche, je regarde les gobages sur une partie calme du Doubs que l’on vois de la salle à manger, imaginer dans ma tête! Je suis impatient comme le gamin que je suis, faut y aller!

Une heure plus tard, coups du soir, on se post et on attend. Avant que la nuit ne tombe, deux ombre sont venus fouiller le fond de la rivière à 1 mètre de moi, des poissons de belles tailles, mais ils se foutent de mes nymphes. Vers 22h la vraie activité commence, même si avant ça gobe, là ça deviens soutenus et suivis! Et c’est cette heure là qui donnera la coup d’envois à chaque coups du soir. Le temps de l’activité vari entre 15minutes et 1heure. Nous somme en juillet, et comme vous le savez, les éclosion on lieux au moment où la température de l’air se rapproche le plus de la température de l’eau en gros, donc ça commence tard. Le pique des éclosions à lieux entre mi-mai et mi-juin et ça recommencera en Septembre. Entre deux il y a des éclosion, mais plus « faible » et donc la pêche est plus difficile.
Le premier coup de soir, (j’y reviens)! J’ai trimballer pour la première fois mes mouches sur le Doubs je suis un peu plus apte à discuter! Mais comme prévus je ne ferais rien J…
Apparemment les poisson sont plutôt sur des sèdges le soir, mais c’est dure de trouver une régulariser. Je rentre vers 23h00 et montes quelques mouches, de gros sèdges  roux.

Le lendemain avec une nuit courte et le réveille à 5h30 (autant vous dire que les journées sont longues), je suis au taquet, il y a peu d’activité, comme souvent en journée, et toujours à la recherche de la bonne mouche, mais rien… Yvon parvient à faire 3 petites truites, mais mon père et moi sommes toujours bredouilles!!
J’ai fais mes début en nymphe à vue dans la fin de matinée vers 10h30, une truite et un ombre sont probablement venu sur les petites nymphes mais loupés! J’ai adorer ces deux coups de pêche car j’étais totalement guider par mon père, le poisson, sa position, et le fameux « fers!! » . Je tiens à dire que la nymphe à vue est une technique que j’aime , mais seulement sur des poissons actifs (qui nymphes vraiment quoi J ), pour moi un poisson mordeur prend dans les premiers passages, donc perso je fais une dizaine de passage, et ne pêche que les poisson actifs, je comprend que l’on reste longtemps sur un poisson qui se nourrit, ou un gros poisson, mais j’ai vus beaucoup de pêcheur, tenter des truite ou ombre, qui donner l’impression de dormir, sans résultat donc, et qui faisais une cinquantaine de passages. Tu m’étonne que ça s’éduque vite lol. En plus j’aime bien bouger, la pêche à la mouche et une pêche sportive, le poisson ne prend pas, tu marche, et tu en cherche un autre, à Goumois il y en  un tout les 5metres de berge! Par contre, réussir une approche et ce placer à portée d’arbalète est déjà une victoire en soi là-bas, les poissons on peur de tout. ( Je cherche toujours la bonne sêche)…
Le Lundi passe donc aussi sans aucun fish, même au coups du soir, avouez que c’est frustrant de voir « beaucoup »  (je dis beaucoup, car pour moi c’est effectivement beaucoup de voir minimum 3 poissons actif sur 10m3, mais à ce qu’il parait, c’est peu pour eux!) de gobages et de n’avoir aucune montée.

C’est là que ça devient la vraie pêche, on se pose des questions, on cherche , on se remet en cause, on cherche la bonne mouche, on ne pense plus qu’a ça. On revois le BDL, on change la hauteur de flottaison des mouches etc tec…
C’est ce soir là en rentrant que je monte un sèdge qui flotte assez bas sur l’eau,  le « dubbecasse » (la fiche arrivera sur un autre article dans lequel je montrerais toute les mouches qui ont marcher et dans quelles conditions 😉 ).

Le lendemain, j’ai totale confiance en la mouche (ça aide) et comme par miracle je prends mes trois premier poissons du séjours, je commence par une superbe zébrée d’environs 35cm (la moyenne là-bas…) en gros le coups de pêche ressemble à:
Je pêche l’eau avec mon sèdges (je sais j’ai un faible pour la sêche) sur H15 et aperçois un gobages sporadique sur la berge d’en face, le problème, la veine d’eau passe à deux mètres du poisson, donc la mouche drague très vite. En plus un arbre rabat ses branche à un mètre de l’eau. Au bout d’un moment, ma soie passe par miracle au milieux des feuilles et je fais un « Z » avec la soie pour retarder le dragage (merci BM). Petit coups de chance en plus, la mouche se pose pile dans la veine d’eau 1m au dessus du poisson, le pieds… Elle remonte faire un micro gobage 20cm avant que ma mouche n’arrive, je me dit que c’est mort! Il me reste maximum 2seconde avant que ça drague et.. Miracle sont nez ressort tout doucement pour prendre mon sèdge; micro gobage, ferrage réflexe et le rêve, vous savez! Ce bruit de bouillon quand un joli poisson est ferrer, « vlourff », après 5 bonnes minutes de combat, le 12°° arrive à bout du poisson, elle est magnifique, grâce, défense puissante, poisson massif, vraiment le poisson qui est parfait. 35cm c’est pas énorme, mais bon quand elle est partie dans la veine d’eau…
 Dépucelé!!! La mouche à l’air ok, c’est de bon augure!

Après ce poisson je me suis poser une bonne demi heure sur un rocher, sentiment de plénitude, je repense à toute ses heure ou j’en ai rêver, cette eau clair, ce petit gobages, monter LA mouche, réfléchir sur ce qui cloche, j’aime ces moments.
Après pour finir la matinée je prendrais deux petit ombre, les premiers de ma vie, poisson joueur avec le courant, qui aiment dériver en diagonale pour se défendre, de toute façon, depuis la truite je suis dans un état second…
Mon père fais aussi sont premier poisson, la matinée est donc parfaite, je cherche à faire mon sèdge mais sur H19 car les ombres monterons plus facilement, et les truites aussi.
C’est enfaîte l’après midi qui me pousse à faire ce choix, des gobages mais pas de monter mais je ne sais pas pourquoi, j’attendrais encore un jour avant de m’y mettre. C’est la fameuse « trout killeuse » de Kiki qui me sortira un peu de la mouise sur les ombres le lendemain, et je casserais aussi sur un jolis… domage!

Ensuite nous irons voir un autre poste, sous le temps orageux, courant plus soutenu, il faut pêcher l’eau, avec une mouche de Devaux la A828, nous prendrons tous du poisson sur ce poste, le premier aprèm et le second, des truites de petites tailles, et des sophie ( « telestes soufia » qui est un blageon ) assez régulièrement, une pêche pour ce détendre et réfléchir un peu moins ;).

le seul poisson que j'ai en photos…

Sur le retour, ah le retour, car oui, c’est la seul fois qu’on à pris la voiture du séjour, on à fais un break chez la « chipotte » petit magasin qui vend des souvenirs et du matériel de pêche, tenu par Aniece, « Ahhh Aniece » comme dit Yvon, on nous disais qu’on pouvais pas aller à Goumois sans aller la voir, belles femmes, toujours habiller avec de belles robes clinquantes (courtes 😉 ) et qui pêch(ait) à la mouche, elle va s’y remettre, j’avoue j’aurais aimé la voir en Waders…

Le temps passe vite il reste une seule journée…:
Le matin, tôt, un petit ombre ce laisse encore avoir par la trout killeuse de kiki, vers 8h30 petit dèj rapide, pour monter mes sèdges sur H19, en me posant devant l’étau, je me dis: « quel con, pourquoi pas plus tôt » après en avoir mit 4 dans la boite, c’est partis.

Yvon le matin avais loupé un poisson en me parlant, près d’un rocher, le poste typique. J’y retourne, avec mon petit sèdges, un museau sort de l’eau et prend le sèdges au deuxième passage avec une douceur extrême, ferrage, et là, je comprend ce qu’est un joli poisson!! 40cm de bonheur, ou 38… M’en fou 40 ça fais mieux! Le dernier jour, le top!
C’est marrant parce que ce fish se tenait sur la rive droite du Doubs qui crée comme une deuxième rivière mais très petite, vraiment sympa.
Là je m’arrête de pêcher une bonne heure, je regarde la rivière, mon petit sèdge, etc… je suis posé et j’aime prendre ce temps!

L’après midi, mon père nous mettra franchement une grosse tolle, deux magnifique truite et un superbe coups de ligne au coup du soir, le tout en plein obscurité, à l’oreille, un poisson qui avoisine les 40cm aussi… quoi de mieux? Je trouve que la pêche de « nuit » à vraiment un charme particulier, on imagine notre mouche, on entend un bruit de gobage, on se dit que c'est peu être dessus, alors on fer, et puis après: verdict

Le soir sur mon petit sèdge, j’ai eu beaucoup de monter, mais 5 loupés, et un décroché, juste un poisson de pris.

Donc voilà je vous pose une question, j’ai vraiment louper un max de poisson au ferrage pendant mon séjour, je pense une 15aine minimum, après avoir chercher, nous avons   pensé à l’hameçon mais c’était des TMC 102Y ( http://www.ardent-peche.com/v3/detail_fiche.php?arg=4,562,563,575,1624 ) je les trouvent très bien mais peut etre une ouverture trop faible, ou pas de chance? I dont know…

Le vendredi matin il est temps de repartir, premier matin que je peu dormir jusqu’à 8h00, je profite, j’entend la cascade qui est au pieds de l’hotel, le Doubs me parle;
Dans cette rivière, j’ai eu des sensations magnifiques, une qui m’a impressionner, quand je prenais un poisson, j’avais l’impression que c’étais un amis, qu’il aimait me donner tant de plaisir. C’est hyper abstrais, mais puissant.

Petite photos avec le père Choulet, nous reprenons la voiture, je me rappel de ces deux jours avant le départ, c’est le voyage avant l’heure. Une chose est sur, même derrière les larmes que je retiens en partant, je suis amoureux de cet endroit, et j’y retournerais!
La vallée du Doubs s’éloigne, mes pieds dans cette eau cristalline et pleine de vie, ne sont plus qu’un souvenir, si proche, et si loin.

Au finale nous avons tous fais du poisson, et du beau, c’est un lieux magnifique et il faut faire perdurer l’ambiance qu’il y a au moulin du plain, c’est dans des lieux comme cela que la pêche en France garde de l’avenir.
Je tien a remercier Yvon pour ce voyage, mon père, toutes les personnes à l’auberges, tout les pêcheur sympas avec qui j’ai pu parler un peu, et puis je vais tacher d’oublier ce viandard qui ne respecte même pas la taille limite des poissons, qui mettais tout vivant dans sont panier en métal, qui pêche cette rivière 4 moi par ans non-stop tout les soir, et qui revend aux Suisse, oué, ce gars là, il enlève 200 poissons par ans à une rivière qui s’appelle le Doubs, heureusement pour lui que j’avais pris du poisson 😉

Reste plus qu’a élucider le mystère des poissons loupés, réserver pour l’année prochaine, et vous faire un article avec toutes les mouches qui on bien marchées 😉

Je m’excuse un peu car je trouve mon écriture un peu vide en ce moment… je ne sais pas, manque un peu d‘inspiration pour retrouver un côté fun, et surtout peu de tof, j’ai casser assez de matos électronique comme ça. J’ai peu être les tof de mes beaux fish sur mon portable mais en ultra basse définition, je ferias de mon mieux 😉

Vraiment là, merci de m’avoir lut jusque là (parce que celui là je le trouve vraiment vide) J
Bye
Julien

Et, allez dans le Doubs 😉

Je finit par un beau poème que j’ai lut là-bas:

C’Est-ce point, cette fleur, ce vide que scrute
Le moucheur, traqueur en précision, distance et discernement
Homme de l’œil et du vol, officiant de la volute et du gobages, guetteur des rives de l’instant,
Dont le bras, la soie, et le fouet, sont tout entiers devenus les servant d’un culte, d’un
Si tangible mirage qu’auprès de lui, du désert sont vains,
Si ridiculement dépourvus d’eau

Serge sautereau « le rêve de la pêche »

bye